CAMPUS GENETOSUS Champgenêteux champs de genêts : le sol autrefois devait en être couvert.
Un chercheur de la région évronnaise avançait qu’il exista une portion de territoire, au nord du Rochard, sur les communes actuelles de Izé, St Thomas, Tans, Champgenêteux où les populations du temps des Romains ou plutôt des Gallo-romains purent difficilement être soumises et gardèrent longtemps leur indépendance. De ce fait, le Christianisme s’y serait implanté avec 200 ans environ de retard, sur les contrées plus au sud, par exemple Evron.
On pense que l’évêque du Mans, Saint Liboire a été le grand défricheur de notre province, vers 350-390.
La lecture des textes anciens met sous les yeux une orthographe des Noms propres parfois différente de celle d’aujourd’hui. Ceci provient d’une part que les Noms propres n’ont pas « d’orthographe » et d’autre part du fait que nos Anciens n’étaient pas à cheval sur le français ; que plusieurs aussi n’avaient pas une instruction très développée et écrivaient les mots tels qu’on les prononçait.
Ainsi trouve-t-on des mots au tracé bizarre et des expressions qui maintenant paraissent savoureuses.
Le nom de Champgenêteux apparait pour la première fois dans un écrit latin de 988 : Campus Genetosus ; je ne pense pas que le sol, à cette époque fût plus qu’ailleurs couvert de genêts, l’arbuste aux grappes d’or. Il y eut, sans doute, bien auparavant un champ envahi par les genêts qu’on appelait, le champ des genêts dans les environs duquel des maisons se bâtirent un hameau, ce fut notre territoire.
En 1672, on parle de l’église de Champgenêteux ; et peu près, en 1680, « Messire Gabriel Desparbaye, seigneur du Teil parle de Champgenêteux » (lequel Teil s’écrit aussi le Theil en ce 17e siècle, avant de se marquer sur nos pancartes actuelles, le Tay). Jusqu’en 1837, on inscrit avec fantaisie puisqu’une vente de la ferme de « Marche » porte « CHAMP-GENETEUX » en deux mots.
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