Sous les successeurs de Charlemagne, s’établit un régime qu’on appelait la Féodalité[1]. Chaque seigneur était à peu près indépendant du Roi, à qui cependant il prêtait serment. La terre d’un seigneur s’appelait un fief. Comme dignitaires ont distinguait : d’abord le Roi, puis les Princes, les Ducs, les Marquis, les Comtes, les Vicomtes, les Barons, les Baronnets, les Chevaliers et enfin les notables.
A Champgenêteux il n’y eut jamais de château-fort proprement dit. Cependant, il s’y rencontrait quelques manoirs assez importants : Courtiboeuf, Foussay ou Feussé, les Hunelières et la Monnerie.
Plus tard, les communes s’administraient elles-mêmes. Il y avait in Syndic, nommé par les habitants, il y avait des « assemblées de paroisse ». Tous les notables, Propriétaires, Chefs de métier se réunissaient ordinairement à la porte de l’église près de la pierre tombale[2] qui devait se trouver derrière le monument aux morts actuel.
Lorsqu’il y avait un notaire comme à Champgenêteux, il dressait procès-verbal de la réunion. On élisait les collecteurs des impôts divers qui pouvait être des fermiers ou des artisans. Les habitants avaient donc une part active à l’administration de localité. Nous pourrions citer la libération qui fut prise le 27 Juillet 1727 lorsqu’il s’agit de régler devant le « général » des habitants de la paroisse, la question de l’établissement définitif de Sœur de La Chapelle au Riboul, envoyées depuis quelque temps par Madame Tulard, supérieure de cette congrégation, qui prit plus tard le nom de congrégation d’Evron. Ces assemblées[3] étaient annoncées au prône de la messe.
[1] Il s’agit d’un régime politique et social datant du Moyen-Age centrale (Xe-XIIIe siècle et qui reposait sur la constitution du fief sur l’Europe occidentale. [2] On appelle ainsi une pierre plate, sorte de table sur laquelle on déposait le cercueil avant d’entrer à l’église.
[3] Ces assemblées : c’était ça, le « général » de la paroisse.
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